Séjours sans camping car
youpi!
on a encore gagné!
Et comme on nous propose un programme de visites différent de l’an dernier, on s’empresse de réserver !
Cette fois, nous serons itinérants, donc contraints de gérer au mieux remplissage et vidage de nos valises…
Départ prévu de St Ex le lundi 08 mai 2009 à 20h30, donc convocation à 18h30.
Catherine, notre chauffeur attitrée, nous emmène à St Ex bien en avance. Elle nous accompagne jusqu’au comptoir du « grand livre du mois – France
Loisirs » puis s’en retourne. Nous décidons de rassembler les papiers nécessaires à l’enregistrement, et là, coup d’adrénaline, Francine ne retrouve pas sa carte d’identité ! Rappel immédiat de
Catherine (ouf ! elle n’a pas encore fermé son portable !) et Francine traverse au pas de course l’aéroport et retour à son domicile sous tension, agrémenté d’un demi-tour parce que les filles se
sont trompées de chemin ! Le cerveau de Francine est en ébullition, mais sans résultat.
Elle est incapable de se souvenir d’une utilisation récente de sa
CNI ! D’après ses calculs, elle a exactement 10 minutes pour fouiller tout son appartement, sinon, c’est foutu pour être à l’heure à St Ex… La voila donc retournant toute la paperasse entreposée
sur sa table de cuisine. Rien, rien, rien ! Jusqu’à ce que son regard tombe sur sa carte d’électeur dans un porte feuille qu’elle n’avait pas besoin d’emporter en Turquie. La lumière se fait ! La
veille se déroulaient les élections municipales et la carte d’identité était restée avec la carte d’électeur ! Elle rejoint Catherine au pas de course. Le timing est respecté! On se retrouve à
l’enregistrement des bagages avec tous les papiers nécessaires et c'est parti!
Arrivée nocturne à Antalya le mardi à 3h40 heure locale! Nous sommes accueillis par Tunç, le
guide, et Tassin, le chauffeur. Installation à l’hôtel Adonis. Nous nous couchons vers 4h30 pour un lever à 8h30, suivi d'un petit déjeuner et du règlement du montant des excursions. Et à 9h45,
nous prenons la route avec nos valises en direction de Demre avec la pause technique habituelle mais, hélas, sans jus de grenade - pas de
saison! Il faut savoir qu'il y a une dizaine d'année, les turcs ne savaient que faire de ces fruits qui pourrissaient sur les arbres!
Les sites archéologiques se trouvent en majorité au sud ouest de la Turquie: le vent dominant sur la mer Egée vient du nord... et les navigateurs grecs
ne pouvaient pas remonter le vent!
Nous longeons la côte de Dentelle du nord au sud, puis la côte Turquoise jusqu'à Myra (qui est le nom antique de Demre) dans un paysage envahi de
serres.
Tiens, la statue du Père Noël a été remplacée par celle de St Nicolas... C'est bien logique, quand même!
Nous apprenons une variante de la légende: la bourse d'or lâchée dans la cheminée par St Nicolas est tombée dans une chaussette qui y séchait!
Quant à l'église, toujours en réfection, nous la parcourons plus longuement que l'an passé. Nous prenons le temps d'admirer le reste des fresques peintes sur un crépi de chaux blanche et de sable encore frais (donc sans possibilité de corriger) et cette pierre gravée d'une ancre marine rappelant que St Nicolas est aussi le patron des voyageurs et des navigateurs, en plus d'être celui des enfants!
Notre guide nous explique la signification de ce symbole:
Cette représentation donna naissance à la croix des Chevaliers Hospitaliers
devenus l'Ordre de Malte puis de Rhodes avec 8 pointes comme les huit nationalités représentées
Revenons à l'église: elle fut construite aux 4ème et surtout au 5ème siècle. Elle a été rachetée par une comtesse russe... mais la vente a été annulée par le gouvernement turc. Malgré cela, au
XIXème siècle, les travaux de rénovation sont autorisés aux russes qui en font un site de pèlerinage orthodoxe.
Nous repartons vers Selçuklar pour déjeuner dans le restaurant où nous avions cueilli des oranges l'an dernier... La saison ne s'y prête
plus!
ensuite, nous faisons une halte à Saora qui présente des maisons et des ruines lyciennes... sous un soleil de plomb!
étape suivante: Kaç, village prisé par les plongeurs et les intellectuels ???
où l'antique côtoie le moderne
Pour commémorer une victoire sur les Turcs, un boulanger viennois créée un pain en forme de croissant (viennoiserie). Symboliquement, chaque croissant consommé correspond à un turc
exterminé!
et le pain toujours bien protégé (~60 cents de livre turque!)
Le car nous dépose à l'Orient Resort Hotel de Fetihye, station balnéaire!
et pour ceux qui croient connaitre les WC turcs, en voici...
petite balade après le repas, parmi les boutiques de souvenirs, les restaurants...
et les curiosités à la turque!
et, enfin, la plage...
mercredi
Départ à 8h00 avec les valises... Beaucoup de km à avaler avant le repas à Didymes puis la visite du temple d'Apollon (site de Milet) sur
5500 m² et sous un généreux soleil...
L'entablement de la Méduse qui trônait au dessus des frises des colonnes nous y accueille, bien conservé malgré ses 23 siècles! Son regard était réputé protecteur. Allié à la tradition anatolienne qui accorde à la couleur bleue une influence bienfaisante, cela explique la profusion "d'oeil bleu" dans tout le bassin méditerranéen...
Les fondations du temple (podium, en grec) font 3,50 m de haut qu'on franchit par des marches toujours en nombre impair et premier (7 ou 13) afin de pénétrer dans le monument avec le pied droit.
à l'entrée se trouvent toujours un puits et un autel pour les sacrifices payants (le montant est proportionnel à l'importance de la question posée!) mais il faut que la chèvre tremble lorsqu'on l'arrose d'un seau d'eau du puits, pour qu' Apollon l'accepte
Reconstruit par Alexandre le Grand sur le site d'un temple plus modeste (3600 m²), pillé par les Perses au VIème siècle av JC, sa particularité, contrairement aux temples grecs, est de présenter
une double rangée de colonnes (diptère). Sa construction, sur 800 ans (du IVème av JC au IVème de notre ère) ne fut jamais achevée.
Les 118 colonnes du site sont montées par morceaux de 10 à 15 tonnes comportant un trou central pour y implanter une tige de fer noyée de plomb jusqu'à une certaine hauteur, jusqu'en haut pour
les plus petites...
C'était toujours la même famille qui s'occupait du temple. La prêtresse (pythie) était choisie pour un an.
Salle d'annonces dans laquelle le père rapportait au "client" la réponse à sa question. Questions et réponses étaient transcrites en double: une copie pour le demandeur, une copie pour les archives.
Une fois la question posée au père, celui ci empruntait ce tunnel pour se rendre dans la cour extérieure de la salle sacrée (ucella) où officiait la Pythie. Le demandeur attendait dans la salle aux douze colonnes.
25 mètres de haut pour les murs de cette cour.
La Pythie mâchait des feuilles de laurier, buvait l'eau du puits, respirait son odeur et entrait en transe. Ses paroles étaient interprétées par le père qui en formulait une réponse pour le
demandeur.
quelques détails des frises ornant les colonnes:
Milet était une ville très prospère, possédant quatre portes et la 1ère école de philosophie (VIIème siècle av JC). C'est la ville natale de Thales. Sa résistance, organisée avec 11 autres
villes, contre les Perses, lui valut d'intenses ravages lorsqu'elle fut vaincue en 492 av JC.
Théâtre de Milet. Il pouvait accueillir 15 000 spectateurs. Les gradins sont adossés à la colline, le théâtre grec reste ouvert sur le décor naturel.
A l'époque romaine, l'utilisation de l'arc vouté et de la clef de voute permet d'ajouter 2 niveaux de gradins.
Pour la lutte des gladiateurs avec des bêtes sauvages, on supprime les cinq premiers gradins et une grille est élevée devant les spectateurs.
Pour se protéger du soleil, un toit (de tissu) temporaire (velum) était tendu par des marins rompus à l'acrobatie sur les mâts.
Les meilleures places se situent à 33° du 1/2 cercle mais la tribune impériale occupe le centre pour rester à égale distance de chacun. C'est déjà le politiquement correct!
Ce sont les romains qui pensent à creuser la base des gradins pour faciliter le passages des spectateurs et améliorer l'acoustique.
Les pattes de lion sculptées en bordure de certaines travées indiquent les rangs réservés aux notables.
Kuçadaci (ancien porte de pêche) et son Marbel Hotel où on nous attribue la chambre 216 (sans balcon)
et d'adorables bracelets de marquage afin que les serveurs repèrent sans erreur ceux qui ont droit aux repas tout compris (boisson incluse). Les nôtres sont blancs: on paie ce qu'on boit!
JEUDI
départ à 10h00 pour rejoindre Selçuk tout proche.
cette colonne est le vestige du temple d'Artemis. Ce temple fut l'une des 7 merveilles du monde. Les Perses l'ont incendié au VIème siècle av JC. Alexandre le Grand le reconstruisit au IV sècle av JC.
Arsinoé, soeur de Cléopâtre y aurait vécu en exil jusqu'à sa mort en -41, ordonnée par Marc Antoine, alors influencé par Cléopâtre.
De l'esplanade de la basilique St Jean, nous voyons des dôme. Les trous donnent de la lumière à ces bains turcs du XIVème siècle. Vers l'ouest, sur la deuxième rangée de colinnes, se trouvait la maison où vécut la Vierge Marie dans sa vieillesse. Jésus avait confié sa mère à son disciple Jean.
L'empereur Domitien exila Jean sur l'ile de Patmos où il écrivit l'Apocalypse. A la mort de l'empereur, en 88, Jean revient à Ephèse, y écrit le 4ème évangile, y meurt et y est enterré...
En 313, Constantin le Grand se convertit au christianisme et en fit la religion d'état. Une chapelle est édifiée sur la tombe de Jean.
Au VIème siècle, l'empereur Justinien et sa femme Théodora (ex prostituée) chargent les architectes qui ont conçu l'église Ste Sophie d'édifier une basilique en forme de croix latine (300 m de long) et à six coupoles sur la tombe de Jean.
L'ensemble, peu entretenu, se dégrade rapidement.
Les chapiteaux des colonnes sont de style ionique (deux rouleaux de papyrus) et le monogramme de Justinien et Théodora y est gravé.
le baptème y est célébré par immersion
Seuls 2% des turcs sont non-musulmans.
L'appel à la prière est lancé par haut parleur par le muezzin d'une mosquée centrale. Il est repris par les autres muezzins mais sans haut parleur. La langue utilisée leur est inconnue: c'est de l'arabe!
Les horaires sont publiés pour Istamboul, à charge pour les imams de le calculer pour leur propre ville. Il y a 72 minutes de décalage entre l'est et l'ouest de la Turquie!
A la base, c'est en fonction du soleil:
- 1ère prière quand l'oeil humain peut distinguer un fil noir d'un fil blanc
- 2ème prière quand l'ombre est au minimum
- 3ème prière quand l'ombre a la même taille que soi
- 4ème prière au coucher du soleil
- 5ème prière quand l'oeil humain ne distingue plus le fil noir du fil blanc
Les ablutions s'effectuent devant la mosquée: il faut se mouiller trois fois le visage, les mains, les coudes, les pieds et les genoux. Donc, par pudeur, les femmes font cela à leur domicile.
L'autorité du calife a été abolie par Attatürk. Il ne subsiste une hiérarchie que chez les chiites (ayatollah, ...)
Dans la mosquée, les hommes et les femmes sont séparés pour rester concentrés pendant la prière. De même, il n'y a pas d'images aux murs.
Le Mihrab: niche indiquant la direction de la Mecque
Le Minbar: chaire de l'imam. Elle est utilisée le vendredi ou pour un jour important.
Une bibliothèque d'ouvrages religieux est accessible à tous.
Au pied de la mosquée se trouvent les boutiques de "souvenirs". Un imam écrit le nom de Francine en arabe...
Les règles d'écriture du turc obéissent à la phonétique ==> un son par lettre (pas de diphtongue) et une lettre par son (pas de lettres muettes)
Par rapport à l'alphabet latin, les x, q et w sont supprimés, mais apparaissent le ş (ch), le ç (tch), le ü (u), le ö (eu), le ğ et le i sans point ı (son poussé). pas facile d'écrire ces lettres avec un clavier azerty...
3200 mots viennent du français (mersi, paraşüt, filozof, kuaför, şömizye, jilet (qui signifie lame de rasoir!)
91% des turcs savent lire et écrire. La scolarité débute entre 5 et 7 ans. Elle est composée de 5 années de primaire, suivies de 3 années de collège obligatoires, et enfin 4 années de lycée. Les élèves sont en uniforme et ne portent ni piercing, ni barbe, ni moustache. Les crânes rasés sont interdits et les cheveux longs doivent être attachés. Une cérémonie comprenant le chant de l'hymne national a lieu tous les lundi matin et vendredi soir devant le drapeau.
Pour le repas de midi, c'est kebab près d'un verger de grenadiers et de cognassiers.
La prochaine halte sera pour visiter un si joli village que ses habitants appelaient Silkinge (= plutôt laid) afin d'éviter l'affluence de visiteurs! Il a été renommé Sirince (= plutôt mignon) et fut inclus dans une zone protégée où toute nouvelle construction fut interdite.
Dans l'antiquité, on appelait ce site "Ephese de la Montagne". Les agriculteurs y possédaient leurs champs.
Side car à la turque...
Quelle créativité!
Entrée du site d'Ephese. C'est le cinquième emplacement de cette ville, au plus près du littoral. Il fut édifié sur la nécropole d'Ephese 2.
C'est la voie Arcadienne qui menait jusqu'au port. Les alluvions du Méandre finirent par l'ensabler, tout comme le lac de Bafa qui était autrefois une partie de la mer Egée...
Ephese n°1, fondée par les Amazones et les indigènes d'Anatolie, se situait près du temple d'Arthémis. Après les ravages de l'invasion perse au VIème siècle av JC, Ephese 2 fut rebatie au même endroit par Alexandre le Grand. Ce dernier fut empoisonné à 30 ans ( ~300 ans av JC) par ses généraux qui se partagèrent son territoire. L'un d'eux, Licimaque, décide de déplacer la ville vers l'ouest entre montagne et colline. Mais les habitants préfèraient rester dans la plaine! Alors, à l'hiver, Licimaque fait couper les canalisations qui alimentent la cité... et les habitants sont contraints de s'installer à Ephese 3. Ephese est alors la capitale administrative de l'Asie Mineure, avec 250 000 habitants au IVème siècle.
Du IXème au XIIIème siècle, Ephese 4 se résume à une forteresse derrière la basilique St Jean.
C'est à l'arrivée des grecs que le site actuel est édifié dans cette zone maritime et fertile.
C'était la 3ème bibliothèque du monde antique, après Alexandrie et Pergame.
Les Egyptiens, craignant d'être surpassés, stoppent l'exportation du papyrus vers l'Anatolie!
Alors on utilise des peaux tannées pour faire des parchemins présentés en feuille et non plus en rouleaux.
Le théâtre: 150 m de diamètre, 50 m de haut...
pouvant accueillir 24 000 spectateurs...
en 150 ans de fouille, seuls 35% de la ville ont été découverts
Centre religieux, Ephese avait un autel d'état pour les sacrifices. Un feu (pour Vesta) était entretenu 24 heures sur 24 par 5 à 7 vestales (filles enlevées à leurs parents vers 6 ans). En cas de faute (ex: ne pas rester vierge), la vestale était enterrée vivante.
La Grande Rue: zone piétonne, bordée de magasins luxueux, ornée des statues des notables...
détail pratique: quand d'autres notables étaient à l'honneur, on ne changeait que la tête des statues...
L'Agora commerciale formait un carré de 111m de côté. Au centre, sur un podium, une clepsydre mesurait le temps de parole accordé à chaque marchand pour faire sa publicité.
Nike, déesse de la victoire... ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Temple d'Hadrien (2ème siècle ap JC)
Scolastika, patronne de maison close, a eu droit à sa statue parce qu'elle a fait restaurer les Thermes...
Latrines.
l'urine était récoltée pour blanchir la laine et y fixer les couleurs. On l'utilisait aussi pour laver le linge...
Vespasien a créé les toilettes communes... Les gens étaient payés pour y aller se laver (avec une éponge trempée dans une rigole)
Un bassin central contenait de l'eau parfumée.
Finalement, les latrines sont devenues payantes. Quand Vespasien fit don de ces ressources à son fils, il précisa: "l'argent n'a pas d'odeur"
Commentaires de notre guide lors du retour à l'hotel:
Dans les métiers de service (hôtels, restaurants...), il y a une majorité d'hommes car le turc n'aime pas que sa femme serve quelqu'un d'autre que lui !?!?
Conducteur de car est aussi un métier réservé aux hommes alors que gyneco et infirmière sont des métiers de femme!
vendredi
Départ 8h00 pour Laodicée près de Denizli.
Les fouilles y sont subventionnées par les associations d'agences de voyage.
Laodicée fut fondée en 250 av JC par Anthiochus II en cadeau pour sa femme. Comme il n'y a pas de source, la ville est alimentée par un aqueduc venant de Hierapolis (eau tiède) et Kolossai (eau froide). La cité devint l'une des plus riches d'Anatolie et fut célèbre pour sa laine noire très douce et pour son école de médecine (fabrication d'un baume pour les yeux).
Laodicée évitait toute participation à un quelconque conflit car en cas de siège, la cité ne disposait pas de grandes réserves d'eau.
Un des deux théâtres de la ville
Après le séïsme de 60 ap JC, Laodicée auto-finance sa reconstruction, contrairement à Hiérapolis et Kolossae qui utilisent les fonds envoyés par Rome.
Le séïsme de 494 anéantit Laodicée
De la ville, on aperçoit Pamukkale...
Nous revoici à Pamukkale mais en plein après midi dans une chaleur très estivale!
Site de 28 000 m², protégé par l'Unesco, structuré en quatre vallées où se déversent 500 litres d'eau par seconde, mais donc un jour sur quatre!
L'eau chaude (35 à 95°) contient du carbonate de calcium normalement insoluble, sauf en présence de gaz carbonique... donc l'eau est acide puisque le carbonate s'y dissout.
Arrivé à l'air libre, le gaz carbonique s'échappe et le carbonate de calcium précipite et forme le travertin.
Les malades qui fréquentaient les thermes de Hiérapolis pensaient renforcer l'efficacité des soins en allant implorer Apollon dans la "cella" de son temple. Ils s'y enfermaient et y mouraient, car la salle était construite au dessus d'une source et se remplissait donc de gaz carbonique...
samedi
Après une nuit passée dans le même hôtel au milieu des champs de coton que l'an dernier, avec une grosse différence, car on n'y a plus le droit de fumer, nous avons pris le temps d'aller nous baigner dans la piscine d'eau tiède et d'aller admirer le travail des masseurs (masseuses)...
Nous repartons vers Antalya avec l'étape incontournable des "marchands de tapis"...
Une fileuse traditionnelle...
Le tapis turc mesurait à l'époque au maximum 2m² car les nomades devaient le transporter.
Bien trop petits pour les chateaux européens!
Smyrne s'est alors spécialisé dans le tapis grand format (pour Versailles, Chenonceaux...)
Technique du double noeud. Le record est de 27x27 doubles noeuds par cm² en utilisant une pince à épiler ou un crochet
les "déchets" sont soigneusement récupérés et envoyés au recyclage ou mélangés à de la fibre synthétique. Ils serviront à la fabrication de tapis moins coûteux.
Les cocons: pour obtenir un fil de soie, il faut dévider 24 cocons puis torsader ces 24 fils 8 par 8. Les 10 premiers mètres de fil du cocon sont réservés uniquement à la confection de vêtements.
Pause technique de tea-time! au même Şere Molo que l'an dernier...
samedi soir
Nuit dans un hôtel "perché" dont les installations (piscine, plongeoirs) sont échelonnées le long de la falaise...
dimanche matin
La taille maximum a été atteinte pour ce sujet...
alors suite sur "Turquie 2009 du 14 au 15 juin"!