Suite de la visite de St Sauveur in Chora qui avait débuté

les 12 candidats pour épouser Marie.

Les parents de Marie (Anne et Joachim) lui choisiront pour époux celui qui parviendra à faire reverdir un bâton.

L'élu est Joseph, qui a déjà un fils, Jacques.

transformation de l'eau en vin

Jésus tenté par Satan

C'est le départ pour Béthléem, ville natale de Joseph où le couple doit se faire recenser.

La Vierge et l'Enfant Jésus

Théodore Métochite présentant son église au Christ

La naissance de Jésus.

Les Rois Mages sont ici tous représentés en hommes blancs.

Initialement au nombre de quatre, l'un d'eux s'est perdu en route.

Dormition (mort) de la Vierge.

Jésus porte un enfant. C'est le symbole de l'âme pure de sa mère d'un poids de 21 grammes !

Le Christ, au centre de la coupole sud du narthex, est entouré de ses ancêtres, d'Adam à Ersom Japhet, et des onze fils de Jacob.


Les fresques du Paracclesion (1320) sans doute du même auteur que les mosaïques. Elles traitent de la Résurrection, du Jugement dernier, du Paradis et de l'Enfer et de la mère de Dieu, médiatrice entre la Terre et le Ciel.

Le massacre des Innocents.

L'empereur avait convoqué les rois mages pour qu'ils lui révèlent où vivait l'enfant Jésus, futur roi d'Israël. Comme ils ne sont pas venus, il a fait tuer tous les enfants de 0 à 2 ans.

La Résurrection.

Au centre, le Christ, qui vient de renverser les portes de l'Enfer.

De sa main droite, il tire Adam de sa tombe (derrière celui-ci, on voit St Jean Baptiste, David et Salomon). Il fait de même pour Eve à sa gauche (derrière celle-ci, Abel et un groupe de Justes)

Abside de l'église et mirhab de la mosquée.

Ils ne sont pas superposés, l'une indiquant la direction de Jérusalem et l'autre celle de la Mecque.


Le christianisme s'installe en Anatolie avec les 10 apôtres : St Jean à Ephèse, St Paul, St Pierre, St Luc, St Marc, St Ignace, St Mathieu, St Bartholomée en Arménie, St Philippe et St Nicolas.

Cette religion reste interdite jusqu'en 301 en Arménie et jusqu'en 340 dans l'empire byzantin.

Deux des apôtres ne sont pas d'accord sur le rituel de conversion des païens. Il y aura donc les partisans de la circoncision (les convertis deviennent juifs) et ceux du baptème, qui créera les catholiques.

Le Christ porte 5 titres dont les lettres suivantes ont composé la Croix de Malte :

  •         son initiale de Yavhé
  • X        initiale de Christ (X en grec)
  • théta   théos (T, Dieu en grec)
  •        fils de Dieu
  • S        sigma en grec = somme, donc rassemblement

ce qui donne ICHTYOS, poisson en grec

Nous repartons par l'Attatürk Bulvari bordé de boutiques de robes de mariée, passons près de la Yeni Camii (mosquée aux pigeons) puis dans la Kennedy Caddesi où nous tournons à droite dans l'Aksakal Sog~ahi et à nouveau à droite dans Kücükayasofia pour atteindre Ste Sophie.

 

 

 

 

L'entrée réservée aux groupes (?) est fermée pour travaux, nous affirme le guide. Nous prenons donc place dans la longue file d'attente... au soleil, tant mieux !


 

40 fenêtres couronnent son dôme dont la coupole intérieure, la plus grande du monde, mesure 31m de diamètre et 54m de haut.

La première église érigée sur ce site en 360 sous l'empereur Constantin fut dédiée à Hagia Sophia, Sagesse Divine, attribut du Christ


Incendiée en 404 lors d'une révolte des partisans de Jean Chrysostome (patriarche déchu par l'impératrice Euxodia), reconstruite au même endroit sous Théodose II en 415, elle fut à nouveau détruite par les flammes pendant la révolte de Nika en 532 (au cours de laquelle Justinien faillit être renversé).

 

La basilique actuelle fut construite en 5 ans (532 à 537). Justinien voulait un édifice surpassant en splendeur le temple de Salomon à Jérusalem. Il fit rassembler ses meilleurs ouvriers et artisans et fit récupérer des colonnes et ornements dans les temples de Diane à Ephèse, d'Athènes, de Delphes, de Délos et d'Osiris en Egypte.

Seule la basilique St Pierre de Rome (1000 ans plus tard) parviendra à surpasser les prouesses techniques de Ste Sophie.

 

Mais dans les vingt ans qui suivirent, une série de séïsmes entraine la chute de la partie orientale de la coupole centrale et à sa suite l'effondrement d'un arc de soutènement et une des 1/2 coupoles.

Les réparations prirent fin en 563.


Ste Sophie fut dépouillée de ses ornements précieux lors de la IVème croisade en 1204. Elle entre alors dans le giron de la papauté jusqu'en 1261.

Sa lente dégradation alla de pair avec le déclin de l'empire byzantin. En 1453, c'est le sultan Mehmet le Conquérant, qui venait de s'emparer de Constantinople, qui la transforma en mosquée. (création de mirhab, minbar, türbe (mausolée) et quatre minarets entre 1453 et 1574). Une dernière restaurationimportant eut lieu en 1849.

Puis Mustafa Kemal en fit un musée en 1932.

Les mosaïques mises à jour après 1932 bénéficièrent de travaux de restauration jusqu'en 1964.

Construite sur un plan rectangulaire (75mx70m), l'église est précédée d'un narthex (vestibule intérieur) et d'un exonarthex (vestibule extérieur) qui constitue aujourd'hui son entrée principale.

Kevork nous conduit vers la galerie supérieure, autrefois réservée aux femmes, par une rampe sans marche d'escalier, car elle était utilisée par l'impératrice dans sa chaise à porteurs.

La coupole comporte 40 nervures façonnées décorées de motifs géométriques.

Reposant initialement sur 4 puissants piliers, elle est soutenue à présent par d'autres contreforts ajoutés en 989 et 1346.

 

 

le mirhab

et le minbar


la galerie supérieure

le kiosque impérial

 

 

 

 

 

Pour entrer dans la galerie sud, nous passons entre deux fausses portes de marbre (celles du Ciel et de l'Enfer) surmontées d'une plaque en marbre translucide de Phrygie.


Mosaïque de la galerie sud : le Christ et un couple impérial agenouillé.

 

 

 

 

Il s'agit de Zoé, seule femme à avoir détenu le pouvoir (1028-1050) dans l'empire byzantin. Mais comme elle empoisonna ses deux premiers maris, on remplaça leurs têtes par celle du troisième époux Constantin IX, mais en conservant les mêmes corps.

 

 

 

Chapiteaux à corbeilles composites aux faces ajourées de dentelles ciselées dans du marbre blanc du Proconnèse.


 

 

Conséquence du seïsme de 1999 de faible intensité. Néanmoins, ce pilier et le sol de marbre penchent.

 

 

Le prochain tremblement de terre (prévu dans 30 ou 40 ans) causera, d'après les experts, un tsunami et la perte d'un cinquième de la population d'Istanbul où les constructions antisismiques sont trop rares...

Galerie sud

 

La Vierge entourée de l'empereur Jean II Commène et son épouse, l'impératrice Irène (1118-1143)


Détail de la Déisis (dans la lunette de la porte Impériale)

 

Le Christ y est entouré de St Jean à sa droite et, contrairement à l'usage, de St Jean Baptiste et de la Vierge à sa gauche.

Ces derniers sont penchés vers Jésus pour le supplier de pardonner les pèchés de l'humanité et de la sauver.

 

Le Christ lève la main droite en signe de bénédiction et arbore un regard triste et doux.

 

 

 

 

Nous redescendons dans la nef où peu de masaïques subsistent, sauf celles de la calotte de l'abside représentant la Vierge portant Jésus sur ses genoux (867)


Nous rejoignons le narthex en passant par la porte impériale que seuls l'empereur, son entourage et le patriarche étaient autorisés à franchir.

La mosaïque de son tympan représente le Christ Pantocrator (regard farouche) sur un trône serti de pierres précieuses et tenant un livre avec une inscription en grec "La paix soit avec vous; je suis la lumière du monde". L'empereur Léon VI (886-912) est prosterné à sa droite. Les deux médaillons représentent la Vierge Marie et l'archange Gabriel.

 

 

 

 

 

Nous passons dans le narthex dont la mosaïque du tympan date de la fin du Xème siècle sous le règne de l'empereur Basile II.


On y voit la Vierge trônant dans une posture hiératique, portant l'enfant Jésus sur les genoux. Elle y est entourée de deux personnages auréolés : à sa gauche Justinien, "l'empereur illustre", qui lui offre la basilique Ste Sophie; à droite, Constantin 1er, le "grand empereur parmi les saints" qui lui présente Constantinople.

Légende de St Grégoire le Thaumaturge qui serait apparu à l'emplacement d'un des piliers du bas-côté nord et aurait transmis à cette colonne (qui exsuderait sa propre sueur) son pouvoir de guérir les yeux et de rendre les femmes fertiles. Malgré un revêtement de protection en cuivre, les pèlerins creusèrent un trou dans la pierre pour en recueillir le précieux liquide.

Nous partons à pied vers le restaurant en traversant la place de l'ancien hippodrome (60mx2,20m). S'y affrontaient des équipes de char sur 7 tours de piste. Chaque conducteur portait la couleur d'un parti politique : les Blancs (ciel) et les Bleus (mer) proches du pouvoir (aristocrates et propriétaires terriens), les Rouges (feu) et les Verts (terre) proches du peuple (artisans, commerçants). L'aurige victorieux devenait un véritable héros. Les entractes étaient meublés par des spectacles d'animaux sauvages, de nains, d'acrobates et de musiciens.

Lors d'une course dont le résultat créa une émeute dans l'hippodrome, l'empereur qui y assistait fit tuer les 1500 spectateurs !

Fontaine offerte à Abdül Hamit II par le Kaiser Guillaume II en 1899. 

Cette place (rebaptisée At Meydani) fut le théâtre de tous les évènements de l'histoire byzantine depuis son amènagement en 198 av JC. C'est de là que partit la révolte de Nika en 532 qui s'acheva dans le sang des 30 000 insurgés qui l'occupaient. Pillé puis détruit pendant l'occupation latine (début XIIIème siècle), ses dernières serviront à construire la mosquée Bleue.

 

Obélisque de Théodose (Dikilitas) monté sur quatre cubes de bronze reposant sur un socle de marbre sculpté de bas-reliefs représentant l'empereur Théodose en famille assistant aux courses, à l'érection de l'obélisque, remettant le couronne de lauriers au vainqueur ou recevant l'hommage de ses ennemis vaicus.


 

 

La colonne Serpentine (Yilanli Sütün), torsade de trois serpents enlacés (une seule tête retrouvée en 1847 se trouve au Musée Archéologique) est un trophée offert par les 31 cités grecques ayant levé des troupes pour vaincre les Perses à Platée en 479 av JC. Elle fut rapportée du temple d'Apollon à Delphes par Constantin le Grand

 

 

 

 

 

La colonne de Constantin (Örme Sütun) de 32m de haut, très abîmée, avait été restaurée et revêtue de bronze par Constantin VII Porphyrogénète.


La Mosquée Bleue (Sultanahmet Camii) construite entre 1609 et 1616 est précédée d'une cour aussi grande que l'édifice lui-même.

Sur trois de ses côtés, elle est bordée d'un péristyle de 26 colonnes formant un portique couvert de 30 petits dômes.

C'est la seule d'Istanbul à posséder six minarets à 2 ou 3 balcons.

La famille Sabancii (qui gère Carrefour ici) a fait construire la même à Adana !

Quatre demi-dômes autour du dôme central sont flanqués à leur tour de deux ou trois petits demi-dômes. D'autres demi-dômes soulignent les angles de la mosquée. Les quatre piliers porteurs de la coupole centrale émergent en tours octogonales


Coupole de 23,5m de diamètre, 43 de haut au dessus de la salle de prières (53mx51m)

Eclairée de 260 fenêtres, elle tire son nom des nombreuses céramiques d'Iznik bleues et vertes qui la décorent.


 

 

 

 

 

 

 

Chaire pour le prêche du vendredi

 

 

Dans la cour...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Mecque, la mosquée avait aussi 6 minarets. Vexé, le sultan Ahmet en fit rajouter un 7ème!


Dans l'ordre des plus beaux édifices religieux vient d'abord St Pierre de Rome, puis St Paul à Londres, le Duomo de Milan, à Yamassoukro en Côte d'Ivoire (Notre Dame de la Paix) et enfin Ste Sophie.

Chez les musulmans se distinguent les Sunnites qui venèrent le prophète Mahomet et les Chiites partisans du calife Ali. Ils n'ont pas de mosquée car Ali fut tué par Mahomet dans l'une d'elles.

Nous reprenons le car jusqu'au port d'Eminönü sur la rive sud de la Corne d'Or.

Nous embarquons pour une croisière sur le Bosphore à moitié assourdis par l'appel à la prière de 15h45 qui dure au moins huit minutes!

Nous reprenons le car jusqu'au port d'Eminönü sur la rive sud de la Corne d'Or.

Nous embarquons pour une croisière sur le Bosphore à moitié assourdis par l'appel à la prière de 15h45 qui dure au moins huit minutes!

pont du métro en construction
pont du métro en construction

Le ciel devient de plus en plus gris et la fraîcheur nous contraidra à nous réfugier à l'intérieur de temps en temps... dommage car c'est sur le pont que les explications du guide par haut-parleur étaient plus audibles.

Comme nous n'avons pas su exactement au départ de quel endroit démarrait la croisière, les paris sont ouverts pour déterminer si nous commençons par la rive européènne ou asiatique du fleuve !


Vue sur la rive nord de la Corne d'Or : la mosquée de Soliman le Magnifique (Süleymaneiye Camii) construite sur la troisième colinne d'Istanbul de 1550 à 1557. Elle comprend quatre minarets et dix balcons pour rappeler que ce sultan était le quatrième d'Istanbul et le dixième de la dynastie ottomane.

la mosquée de Soliman et le pont de Galata

 

 

Le quartier de Galata (plus ancien que

chassés de la capitale en 1204. Un traité

leur accorda d'importantes concessions

concession de Galata devint bientôt une cité

nommé par le sénat de Gênes. Intégrée en

une certaine autonomie jusqu'au milieu du

le pont de Galata

 

 Constantinople) vit s'installer les Gênois  d'alliance avec les Byzantins en 1261  commerciales dans l'Empire. La  indépendante gouvernée par un podestat  1454 dans l'empire ottoman, elle conserva  XVIIème siècle


Rive européenne (ouest) du Bosphore

Palais de Dolmabahçe (jardin comblé)

Le jardin royal créé ici par Mehmet Fatih sur le site d'un port fut choisi par Abdül Mecit pour y construire ce palais (1853) de 248m de long et comprenant 285 pièces. C'est ici que décéda Attatürk en 1938.

Université du Bosphore (ancien Robert College) de 1863

Tour de l'Horloge

Pont Bog~aziçi 6ème plus grand pont suspendu au monde, 1074m entre ses deux piliers, 64m au-dessus de l'eau

Palais de Ciragan construit pour Abdül Aziz en 1874, ravagé par un incendie en 1910. Il abrite maintenant un casino

Rumeli Hisari, forteresse d'Europe de l'époque ottomane. Elle servit après la Conquête à incarcérer prisonniers de guerre et ambassadeurs de puissances rivales


Pont sultan Fatih Mehmet ouvert en 1988

Mecidiye Camii (Orkatöy)

bateau d'Atatürk


Rive asiatique (est) du Bosphore

Anadolu Kavagi, forteresse gênoise

 

 

il y a un fort courant N --> S

(mer Noire vers mer de Marmara)

sur le Bosphore

Palais de Beylerbey (le bey des beys, titre du gouverneur de la province) construit pour Abdül Aziz (XIXème siècle) de style néo-classique à l'extérieur mais intérieur à décoration ottomane. L'impératrice Eugénie y fut invitée. Abdül Hamit II y fut assigné à résidence à son retour d'exil (~1900)

l'ile aux Princes

Yali (~rivage). Ce sont des résidence "d'été" en bois.

à gauche, celui du Comte Ostrorog (XVIIIème), aristocrate polonais anobli par les Français et engagé au service de l'armée ottomane. Pierre Loti fut l'hôte de ces lieux.

un peu d'humour...


A 17h15, nous revoilà sur la terre ferme, direction l'hôtel, dans les bouchons et sous la pluie...

Pera Palace
Pera Palace

Nous partons pour notre virée "Istanbul by night" à 20h30. Après arrêt et photos ratées de Ste Sophie et de la Mosquée Bleue illuminées, nous passons sur la rive nord de la Corne d'Or. La suite se fera à pied...

musée Para
musée Para

le Pera Palace Hôtel (quartier de Tepebasi) créé en 1892 par la Compagnie des Wagons-Lits pour accueillir les voyageurs de l'Orient Express.

La chambre 101 qu'occupa Atatürk est devenue un musée.

Autres hôtes célèbres : Greta Garbo (chambre103), Mata Hari (chambre 104), Sarah Bernhardt (chambre 304) et Agatha Christie qui écrivit la majeure partie du "Crime de l'Orient Express" dans la chambre 304... et encore E. Hemingway et Ava Gardner...


Nous déambulons dans la Mesrutiyet Caddesi où tous les commerces sont ouverts...


Nous tournons à droite pour aller voir les grilles du lycée de Galatasaray créé à la fin du XVème siècle (école des pages du palais de Topkapi). Les bâtiments actuels datent de 1908. Kevork y fit ses études!

Demi-tour en direction de l'Istiklal Caddesi très animée et ponctuée de gros tas de poubelles

Nous croisons le vieux tramway... la ligne date des années 1940...


22h15 : nous arrivons sur la place Taksim (= réservoir de 1732 qui recevait les eaux de la forêt de Belgrade) où trône le Monument de la Guerre d'Indépendance à la gloire des héros qui délivrèrent la Turquie des troupes d'occupation (1919-1922)

Après 1/4 heure d'attente (Kevork peste après notre chauffeur qui ne connait pas du tout Istanbul), nous remontons dans le car et faisons un arrêt devant le palais de Dolmabahçe...

entrée du palais de Dolmabahçe
entrée du palais de Dolmabahçe

Nous arriverons à l'hôtel à 23h00


samedi 30 mars

départ 8h30 pour la Citerne de la Basilique où Kevork pensait que nous arriverions les premiers, mais il y a un autre groupe devant nous...

La citerne est cernée d'un mur de 4m de haut en briques et mortier étanches.

Cette réserve d'eau a désaltéré les ouvriers qui construisaient Ste Sophie.

Elle se remplit maintenant par infiltrations.

colonnes des Méduse...

Colonne des pouces : poser son pouce sur un "trou", lui faire effectuer un tour complet sans l'enlever... et le voeu sera exaucé !

 

 

 

 

 

 

 

un coquet commissariat de police

en face de la Citerne-Basilique...


Nous voici devant l'entrée du palais de Topkapi (près de la porte aux canons) et face à la fontaine d'Ahmet III (1728), la plus colossale d'Istanbul, décorée de marbres de différentes couleurs, sculptés et dorés

 

 

 

Nous entrons dans Topkapi par la porte de l'Auguste construite en 1478 et recouverte de marbre en 1867.


Nous voici dans la première cour, place des cérémonies de départ en guerre, appelée aussi cour des Janissaires (corps d'élite de l'armée ottomane) dont l'effectif atteignait près de 12 000 hommes sous Soliman le Magnifique.

Sur la gauche se trouve l'église Ste Irène.

Dans cette cour se dressaient des bâtiments réservés à l'intendance dont il ne reste que l'hôtel impérial de la Monnaie. On y exposait aussi les têtes des décapités pour servir de leçon au peuple !

Nous prenons notre tour dans la file d'attente devant la Porte du Milieu (Orta Kapi) ou Poste des Salutations, élevée par Soliman le Magnifique (XVème siècle).

Seul le sultan pouvait franchir cette porte à cheval.

Mustafa III y fit apposer son monogramme en 1758, que Mahmut II fit remplacer au début du XIXème siècle.


la capacité maximum de cette page a été atteinte...

la suite de la visite est

Nous sommes maintenant dans la deuxième cour, la place du Divan (= Conseil Impérial)

pavillon du Divan surmonté de la Tour de la Justice
pavillon du Divan surmonté de la Tour de la Justice

Les quatre premiers jours de la semaine, grand vizir et hauts dignitaires s'y réunissaient pour traiter des affaires courantes

Mehmet Fatih présidait lui-même ces séances jusqu'à ce qu'il préfère suivre les débats d'une loge adjacente derrière une fenêtre grillagée aménagée au-dessus du siège du grand vizir. Ses successeurs firent de même. Ils n'intervenaient qu'en cas de désaccord.