Turquie 2012-3

vous pouvez retrouver les récits précédants ici et

Rappelez vous, nous visitons le musée archéologique de Hatay (Antioche).



Hercule...
Hercule...
le bossu priapique
le bossu priapique



la présence du turban indique la tombe d'un homme
la présence du turban indique la tombe d'un homme

à l'extérieur du musée...
à l'extérieur du musée...
à l'extérieur du musée...
à l'extérieur du musée...

Nous reprenons la route, direction la grotte de St Pierre, à 2 km.

Malheureusement fermée pour travaux, nous n'en verrons pas la façade habillée de style oriental par des Capucins en 1863 (sur demande de Pie IX). Cette grotte naturelle accueillit la première communauté chrétienne qui venait écouter les apôtres Pierre, Paul et Barnabé en cachette, un tunnel leur permettant de s'échapper par le fond...

 

Nous déjeunons au restaurant Nuri:


Nous repartons vers le nord (sous un ciel toujours menaçant) en longeant la mer jusqu'à Osmaniye, soit environ 100 km.

Avant Iskenderun

 

 

 

Le port d'Iskenderun, le 3ème du pays...

C'est une ville sidérurgique.

Un pipe line part d'ici jusqu'à l'extrème est de la Turquie...


Nous allons passer devant une base militaire de l'OTAN, organisation à laquelle la Turquie a adhéré en 1951. Des soldats turcs participeront à la guerre en Corée.

La Turquie est aussi membre de l'ONU depuis 1946.

Depuis la fin de la guerre d'indépendance (1919-1922), perdue par la Grèce, qui causa de nombreux morts et un "échange" de population (retour de 1 500 000 turcs, départ de 900 000 grecs), Atatürk instaura un service militaire de 4 ans, passé à 2 ans en 90.

Il dure à présent 15 mois pour les non-diplômés. Les jeunes diplômés peuvent servir 6 mois en tant que simple soldat, 12 mois en tant que gradé (payé) ou 16 mois sans uniforme sur un poste d'enseignant, de médecin, de dentiste ou d'ingénieur.

Ceux qui suivent des études coraniques sont exemptés.

L'armée est garante de la laïcité de la République.

Le Général des Armées peut remplacer le président ou le chef de l'Assemblée Nationale lorsqu'ils se déplacent à l'étranger.

Nous quittons la route littorale pour reprendre l'autoroute jusqu'au sud de Mersin (~140 km).

C'est l'heure des règlements de compte ! Nous nous acquittons de 58 euros de frais de dossier que Francine pensait avoir déjà payés...

Je saurai, après notre retour et un coup de fil à Voyage Loisirs que Francine avait réglé pour le même montant une assurance annulation... dont on se serait bien passés.

Côté chargeur de téléphone portable, chou blanc... peut être est-il resté à la maison !

Puis c'est à nouveau la route littorale sur un cinquantaine de km jusqu'à Silifke où nous logeons à l'hôtel Sebaste. La mer est bien agitée et le vent bien présent. Nous récupérons nos commandes de loukoum... Faudra faire de la place dans les valises !

samedi 10 novembre

 

Agréable surprise au réveil : le ciel est bleu.

au fond, tout au fond, il y a Chypre...
au fond, tout au fond, il y a Chypre...

C'est aujourd'hui l'anniversaire de la mort d'Atatürk, décédé à Istanbul en 1938. A 9h05, 2 min de silence sont respectées par les Turcs. Les pendules du palais où il est mort continuent d'indiquer cette heure fatidique.

Nous partons à 7h45. Dans le car, nous nous démanchons le cou pour tenter d'apercevoir Chypre.

C'est en 1974 que le gouvernement social-démocrate d'Ecevit s'allie avec le Salut National (tendance islamiste et nationaliste) pour intervenir militairement à Chypre afin de protéger la minorité turque d'une possible fusion avec la Grèce. Cela aboutit à la partition de l'île, toujours en vigueur.

Nous nous arrêtons au site archéologique de Elaiussa Sebaste.


Agora et basilique datant du IIème siècle.

Le site, abandonné au VIIème siècle, a subi un tremblement de terre au XIIIème siècle.



mosaïque aux motifs marins sur le sol d'une cour...

le théâtre
le théâtre

 

 

 

Nous passons devant la forteresse de Korikos qui défendait le port de Kizkalesi. Elevée au XIIème siècle, elle fut abandonnée au XVIIIème siècle à l'arrivée des ottomans.


 

 

 

 

Nous nous arrêtons ensuitesur la plage d'où l'on peut voir la château de Kizkalesi relié par une digue à la forteresse de Korikos.

Edifié par les Byzantins au XIIème siècle, il émerge des flots à 200 m du rivage. Son enceinte épouse tout le périmètre de l'île, triangle rectangle de 75m de côté défendu par huit grosses tours. La légende veut qu'un roi y enferma sa fille pour la protéger d'un présage de mort par la morsure d'un serpent. Mais un prétendant lui offrit une corbeille de figues dans laquelle elle plongeat la main... et se fit mordre par la vipère qui y était lovée...


Après cette petite remontée vers l'est, nous repartons vers l'ouest pour aller visiter la chapelle Ste Thècle.

Thècle, qui s'est enfuie de Konya à 17 ans, rencontre St Paul à Myra, lors du 3ème voyage de celui-ci. Elle adopte sa religion.

Sa mère et son fiancé portent plainte contre St Paul.

Plusieurs hypothèses circulent sur la fin de l'histoire:

  • elle serait partie en France à St Bonnet de Chirac (Massif Central) et s'y serait suicidée
  • elle serait morte dans le Languedoc lors de sa fuite
  • elle aurait fui en Syrie et y serait décédée
  • elle aurait fait sa réapparition ici dans une grotte et accomplit des miracles

Une basilique de 55m de long sur 36,8m de large, dont il ne reste que l'immense abside, a été construite au IVème siècle près de cette grotte pour la dédier à Ste Thècle, première martyre chrétienne.

La taille de la pierre la distingue des autres églises du secteur.


on vient prier dans cette grotte pour guérir les paralysés et les enfants qui marchent tardivement


 

 

 

 

La fête de Ste Thècle avait lieu le 23 septembre, mais le Vatican l'a fait supprimer du calendrier en 1963.

Il y avait 5 citernes sur ce site, 2 ouvertes et 3 couvertes. L'eau était acheminée par des aqueducs. Il y avait aussi 3 puits.

Cette citerne forme un rectangle de 12m sur 8 avec des murs intérieurs en brique et mortier. Les murs extérieurs font 1,70m d'épaisseur. En son centre, un "ladder" (trop-plein?) servait à réguler les niveaux avec la citerne adjacente.


 

 

 

Nous continuons la route en longeant le littoral...

 

 

 

 

A la pause technique, Francine achète des gousses de caroube bien mûres (noires) et qui sèchent depuis Août. Réduites en poudre, elles remplaçaient le chocolat dans le lait. C'est aussi un anti-diarrhétique pour nourissons et son sirop est très énergétique. Pour les manger, on peut recracher les graines, chacune pesant exactement 0,2 gramme, comme le carat d'un diamant.


Puis nous passons près de la jetée d'un port construit par les Américains pour leur servir de base arrière pendant la guerre d'Irak. Mais la Turquie n'a jamais autorisé son utilisation !

une "guérite" de la base américaine
une "guérite" de la base américaine

meilleure visibilité... Chypre à l'horizon.

Protégée par la montagne toute proche, la côte cilicienne bénéficie d'un climat très doux aux températures constantes.

On y cultive l'olive, la figue et la banane...

la végétation est tout à fait méditerranéenne


A 7 km d'Anamur, nous visitons la forteresse. C'est une des plus grandes d'Asie Mineure avec son enceinte de 270m de long sur 110m de large...

Architecture typique "château fort" présentant 36 tours, chein de ronde crénelé, meurtrières et douves. Edifiée sur les restes d'un fortin romain du IIIème siècle, elle fut abandonnée quelques temps aux pirates. Début XIème siècle, alors que leur pays (byzantin) est assailli par les Seldjoukides, les Mongols et les Turcomans, les Arméniens viennent s'installer en Cilicie et y fondent "la Petite Arménie". Le prince Rouben (Ruben), puis Léon II et ses successeurs en feront un royaume prospère, vassal de l'Empire Bizantin. Ces Arméniens donneront asile aux croisés français et leur prêteront main forte à Jérusalem. La dernière dynastie fut d'ailleurs française, les Lusignan, branche chypriote. Le royaume tombera en 1375 sous les assauts des Mamelouks. La forteresse fut totalement rasée puis reconstruite avec un aqueduc en supplément.

En 1469, les Ottomans (Mahmut Bey et ses 36 000 soldats) s'en emparent, y implantent une mosquée et y demeurent jusqu'aux dernières heures de l'empire en 1923.

L'espace intérieur de 20 000m² est partagé en 3 parties :

  • une cour à l'est
  • une forteresse ouest
  • une forteresse intérieure au sud

au pied de la forteresse, les plages où les tortues Kareta-kareta viennet déposer leurs oeufs.

la mosquée intérieure


Notre restaurant de ce midi est juste en face...

Spécialités de dorade et de poulet au four...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

encore environ 100 km de car pour arriver à Alanya...

Sahin nous informe...

 

 

 

 

 

 

appareil de rechargement des téléphones portables sur une aire de service (Gazipasa) où l'on vend surtout des bananes...


La langue: au XVIème siècle, l'élite parlait et écrivait en arabe. Le peuple parlait en turc, avec différents patois. S'il apprenait à écrire, c'était en arabe...

La formation du pluriel s'effectue par l'ajout d'un suffixe différent selon la dernière voyelle du mot ...

voyelles aiguës (e, i, ü, ö) --> LER

voyelles graves (o, u, a) -----> LAR...

 

L'enseignement:  avant l'année de maternelle (de 6 à 7 ans) fréquentée quelques heures par jour, l'enfant peut fréquenter une crêche à partir de 2 ans. Pus jeune, il sera chez une nourrice (350 livres/mois) ou chez sa grand mère.

Autrefois, après cinq années d'école primaire, on pouvait intégrer une école coranique. Depuis 1996, il faut d'abord 8 ans d'études (primaire + secondaire) laïques.

Il faut passer un concours pour entrer au lycée comme à l'université (850 000 places pour 1,5 million de candidats) et les notes de l'année sont également prises en compte.

Sur 74 millions d'habitants, la Turquie compte 35% de moins de 30 ans et 10% de plus de 60 ans. Il y a 11 millions d'écoliers et 4 millions d'étudiants.

Les écoles sont mixtes. Chaque élève porte un tablier bleu (fin XXème siècle) en école publique. Le tablier était noir de 1930 à 1990. En école privée, il porte un uniforme et il en est de même de nos jours en école publique et ce, jusqu'à la fin du lycée. Une langue étrangère est enseignée dès la quatrième année de scolarité. C'est l'état qui fournit les livres et, localement, des i-pad. Tous les instituteurs travaillent à mi-temps et doivent enseigner pendant deux ans dans un village de l'est.


Le travail des femmes: les métiers où elles sont les plus nombreuses (7/10) sont ceux de l'enseignement et de la banque, puis l'armée et l'aviation. Les femmes célibataires qui ne travaillent pas profitent de l'assurance sociale de leur père ainsi que d'une allocation à hauteur de 25% du salaire de celui-ci... donc, certaines femmes préfèrent divorcer de manière fictive!

Le ramassage du coton et des cerises leur est réservé.

 

Le monde du travail: il y a 3,5 millions de chômeurs dont le tiers est indemnisé (depuis 1996) sur la base de 50% du salaire moyen (550 euros!)

avant 1993, la retraite était perçue au bout de 5 500 jours de cotisation (~20 ans)! A présent, il en faut 9 300 environ avec une distinction entre les sexes : pour les hommes, vers 60 ans, mais 58 ans pour les femmes.

 

Nous voici arrivés près d'Alanya où les hôtels bordent la côte sur 40 km !


notre chambre (n° 3401) comprend une entré, un salon et la chambre... Une vraie suite...

 

et les buffets sont super appétissants...



Revers de la médaille, la salle est immense, bondée et bruyante...

Aucun serveur ne viendra nous proposer (vendre) une boisson...

 

Et nous incluons dans nos valises le cadeau "surprise" habituel... sauf qu'il ne contient plus la fiole de raki accompagnée de son verre...

dimanche 11 novembre

Départ à 7h00... En route pour Antalya, nous avons le temps d'écouter d'autres précisions sur la vie turque...

A notre demande, Sahin nous parle du mariage (il est divorcé bis !)

 

Le mariage : dans les villages, on pratique encore les fiançailles et les fiancés sont chaperonnés dans tous leurs déplacements. Les tests prénataux sont obligatoires (thalassémie).

Une semaine s'écoule entre le mariage civil et la fête du mariage qui dure trois jours.

Le vendredi, les femmes de la famille du marié vont voir le trousseau de la future épouse (tapis, linge mais aussi lave-vaisselle et chambre à coucher).

L'homme supporte les frais de la fête et fournit les autres meubles, les bijoux et la robe de la mariée.

Le samedi, les femmes des deux familles se réunissent au hammam, avec repas et boissons. L'après midi, elles décorent au henné les mains des futurs mariés puis vient le temps des danses et des chants.

Le dimanche, le conjoint va chercher sa promise chez ses parents (autrefois, cela se faisait sur un cheval joliment harnaché) puis ils font un détour par le cimetière.

Devant ses beaux-parents, la mariée saute par dessus une peau de mouton (pour qu'elle soit aussi douce)!

Pour s'assurer de la fertilité du couple, on fait fondre du beurre sur la cheminée et on met une pièce dans le soulier de la mariée. Celle ci a apporté des braises venant du foyer de sa mère.

Les femmes peuvent donner leur nom de famille à leur mari ou bien perdent leur nom de jeune fille. Les enfants pourront porter les deux noms. Quant à leurs prénoms, ceux des filles se rapportent souvent aux fleurs, fleuves ou poissons. La mode actuelle est au prénom Su. La file aînée peut aussi s'appeler "1ère rose" et la dernière "sangüle". Le dernier enfant se prénomme parfois Dur (= stop) ou Duran (ça suffit !)

Le prénom de Sahin signifie petit aigle ou faucon... C'était le nom du modèle de Fiat de son père !

Un mariage sur trois se finit par un divorce.

 

Les fêtes en Turquie : 

  • le 23 avril, fête des enfants en compagnie d'enfants de 50 autres pays pour commémorer la fondation de l'Assemblée Nationale (1973)
  • le 30 août, fête de la Victoire Nationale (1923)

Les tournois de lutte (combat huilé en pantacourt de cuir) et les combats de chameaux font partie des fêtes traditionnelles...

 

Les us et coutumes : devant une personne plus âgée, au moins une génération d'écart, ne pas fumer, ne pas s'allonger, ne pas parler sans leur permission. Il est aussi interdit de s'asseoir les jambes croisées. Il est interdit de manger avant eux, mais obligatoir de boire avant eux.

Lors d'une visite au cimetière, on doit verser de l'eau sur la tombe pour rafraîchir l'âme du mort. Elle est parfois suivie de la fête des bonbons : les enfants se rangent en file indienne devant leurs grands parents qui leur distribuent mouchoir et argent. Les enfants leur embrassent la main et la posent sur leur front. Puis ils passent d'une maison à l'autre en quête de friandises.

Vue sur les Bey Daglari (1120m)
Vue sur les Bey Daglari (1120m)

Nous arrivons à Antalya, capitale de la Pamphylie qui s'est développée dès le IIème siècle av JC, sous le règne du roi de Pergame, Attale II, après avoir été occupée par les Pisidiens, les Lyciens, les Ciliciens, les pirates, les Grecs, les Perses, Alxandre le Grand, puis les Séleucides...

Léguée à Rome, la Pamphylie intégra la province romaine d'Asie.

En 135 ap JC, Hadrien fit construire les remparts d'Antalya qui furent consolidés aux VIIème et Xème siècles par les Byzantins. Ils résistèrent aux assauts des Arabes et protégèrent les Croisés en route vers la Palestine. Mais en 1207, ils tombèrent devant les Seldjoukides qui durent céder leur ville aux Ottomans au XIVème siècle. Par le traité de Sèvres (fin de la guerre 14-18), Antalya fut cédée à l'Italie jusqu'en 1921.


La promenade en haut des chutes de la Düden a été sérieusement aménagée et c'est une véritable noria de cars de touristes sur le parking... Dommage que pour toute cette foule, il n'y ait qu'un WC ! Le site a perdu un peu de son "naturel" dans ces aménagements...


Vient l'heure des visites "commerçantes" de ce voyage...

D'abord la bijouterie qui travaille avec des lingots d'or 24 carats qui sont fondu et alliés à du palladium (or blanc), du cuivre (or rose) ou avec un métal plus solide (or jaune).

Les bijoux vendus titrent 14 carats.

Les bijoux en argent sont majoritairement fabriqués par les Cyriaques, les pierres précieuses taillées par des Juifs et montées par des Arméniens...

Bruno est intéressé par les montres, mais leurs prix, au moins 600 euros pour des marques de luxe, ne correspondent pas à son budget...

Nous mettrons un certain temps pour trouver la sortie ! Etonnant, non ?

 

 

 

 

 

Dans la foulée, visite de la fabrique de cuirs où Francine ne trouve pas non plus de sac à main adapté à son niveau financier !

 

Un de nos collègues fut même "réquisitionné" pour le défilé de mode...

Le car nous amène au marché dominical en partie couvert...

les étals de légumes à l'extérieur, présentés en vrac
les étals de légumes à l'extérieur, présentés en vrac

des oeufs bien blancs protégés par du film plastique
des oeufs bien blancs protégés par du film plastique

l'étal du poissonnier est plus structuré, mais où est la glace ?
l'étal du poissonnier est plus structuré, mais où est la glace ?
beaucoup de marchands de feuilles de vignes...
beaucoup de marchands de feuilles de vignes...
et de bananes
et de bananes

Se vendent aussi des foulards 100% cachemire qui nécessitent, s'ils sont vrais, d'utiliser la laine du cou de sept chèvres angora...

alors, arnaque ou pas ?...

 

Nous allons déjeuner dans le même restaurant que lors de notre premier voyage avec Sinan. puis le car nous dépose, non, nous jètte sur le trottoir tant le trafic est dense, près de la place de la République.

 

 

 

 

Nous avons quartier libre et décidons de nous promener dans le vieux quartier (Kaleiçi)...

La vieille ville s'enroule autour du port dont elle est isolée par les remparts.

 

Le Yivli Minare au fût cannelé est devenu l'emblème de la ville.

Construit en 1230 par le sultan Alaeddin Keykubat, il fut restauré en 1372 par Balaban Tavasi, puis en 1955 et 2010.

Il mesure 39,62m, compte 92 marches et est décoré de faïences bleues.

A côté, la mosquée Alladdin à six dômes...

 

 

Les sultans utilisaient leur argent personnel ou le butin de guerre pour financer les constructions de mosquées. Le nombre de minarets variait en fonction de la classe sociale du constructeur.

Quant au nombre de balcons sur le minaret, il dépend de la hauteur de celui-ci


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