Yesss!

 

n'est ce pas magnifique?

Nous retournons en Turquie dans les mêmes conditions que les deux fois précédentes... et nous "sautons" sur le programme "Cappadoce"...

C'est donc le lundi 20 septembre que Catherine, notre chauffeuse attitrée, nous cueille à Ste Foy à 6h30. Nous arrivons à St x à 7h30. Tout semble bien rôdé. Le comptoir "Assistance Concept est ouvert, notre résa tamponnée, nos bagages enregistrés. A 8h30, nous nous installons dans la longue queue pour entrer en salle d'embarquement. C'est le bazar: le personnel navigant est obligé de venir "pêcher" leurs passagers dans la queue! Et quand enfin nous arrivons au scanner des bagages cabine... bling - bling pour le sac à dos de la miss! Pendant que l'agent de sécurité entreprend une fouille méthodique, Francine se creuse les méninges pour tenter de se souvenir de ce qu'elle a pu y ranger de prohibé.. Trouvé: c'est une paire de ciseaux à ongles... La voila confisquée... Nous n'avons plus qu'à monter directement dans l'avion qui décolle à 10h15 pour un trajet direct Lyon - Antalya via Nantes! Après avoir atterri à 11h30, laissé descendre les passagers qui revenaient de Turquie et embarqué ceux qui voulaient y aller en même temps que nous, on redécolle!

A 13h00, les hotesses passent avec le chariot de sandwichs et boissons payants. Comme il n'y aura pas de distribution de plateau repas, c'est la ruée et dès le milieu de l'avion, le chariot est quasi vide et bien sûr, on n'était pas dans la bonne moitié!

Nous atterrissons à Antalya à 17h30, l'estomac dans les talons!

Nous sommes attendus par Bilgin dans le car n°6 qui nous fait parcourir les 100 km vers l'est jusqu'à Alanya où se trouve notre hôtel, l'Ayden Bay Golden Dream.

Ici aussi, l'inflation est galopante: la bouteille d'eau du repas du soir est passée de 1€ à 1,50€ en un an! Dorénavant, on se ravitaillera dans le car (1€ les 3 bouteilles!)

 

Petite virée nocturne sur la plage après avoir risqué notre vie en traversant la 2x2 voies! Il y a bien un tunnel mais sans lumière!

Déçus par la plage qui est plus en terre qu'en sable, nous regagnons l'hôtel où nous découvrons l'entrée d'un autre tunnel, éclairé, celui ci, qui mène à la plage... Nous faisons le tour du "propriétaire"... les piscines, la piste de danse (ah, la danse des canard en allemand, sehr schön!... rien de palpitant!

 

Mardi 21

 

Après règlement du forfait excursions (167€) et le supplément pour le spectacle de derviches tourneurs, le car nous emmène vers l'ouest à la mosquée de Monavgat. Elle fut construite en 2001. La fontaine aux ablutions est à l'extérieur.

L'Islam trouve son origine en Arabie Saoudite. Le Coran de 114 sourates a été délivré à Mahomet en 23 jours par Gebraÿl (Gabriel). L'arabe est une langue coranique

 

 

La porte de la mosquée est orienté au nord pour que l'autel soit orienté vers la Mecque.

Bien sûr, nous déposons nos chaussures à l'extérieur.

 

 

 

Une mosquée est uniquement un lieu de prière. Aucune cérémonie (mariage, enterrement...) n'y est célébrée.

 

 

Pour le mariage religieux, le Hodja se déplace chez les futurs époux, la présence de témoins n'est pas nécessaire

Autrefois, seul l'homme pouvait demander le divorce. Il lui suffisait de prononcer 3 fois "je te divorce". Mais ensuite, il devait trouver un autre mari pour son ex-femme...

Lors de l'enterrement, le défunt est amené près de la mosquée où il est lavé, enveloppé d'un linceul et installé dans un cercueil posé sur une table dans la cour de la mosquée. Après la 2ème ou 3ème prière de la journée a lieu la cérémonie funéraire: courte prière debout devant le cercueil. Ensuite, on l'emmène au cimetière, en corbillard ou sur les épaules selon la distance...

le corps est oté du cerceuil et déposé dans la tombe latéralement avec le visage tourné vers la Mecque. Dans certaines régions, on rajoute une natte et/ou des morceaux de bois...


La "tribune" surélevée est destinée aux chanteurs de la chorale... sans aucun instrument de musique.


Après la vie spirituelle, retour à la vie matérielle sur le marché de Serik où nous déambulons sous le soleil de midi... En sortirons nous aussi rouges que ces radis?


C'est l'heure de la sortie des écoles...
Comment supporter un collant, même blanc, par cette chaleur?

gousses de caroubier
gousses de caroubier

 

 

 

 

 

Et on nourrit l'estomac du touriste...

 

 

la cantine est bondée!

 

 

 

 

 

Puis nous rejoignons Aspendos où un sultan a fait bâtir ce palais tout contre le théâtre... parce qu'il trouvait les hivers trop rigoureux à Konya, son lieu habituel de résidence.

Et du folklore... pour berner les touristes, car il n'y a jamais eu de combat de gladiateurs dans le théâtre d'Aspendos, ce qui est prouvé par l'absence de protection devant les 1ers rangs de gradin!

L'entrée centrale est réservée aux notables qui s'installent aux rangs inférieurs de part et d'autre desquels se trouvent les "loges" des VIP. Les portes des vestiaires encadrent l'entrée centrale.

 

 

Les plus pauvres des spectateurs entrent par les vomitoriums latéraux pour gagner le dernier étage où ils restent debout.

 

 

Le mur du fond de scène est recouvert de marbre et décoré de statues.


 

 

 

 

En rejoignant notre hôtel, voici du moderne sur de l'antique: le pont Cay, bâti sur celui créé par les Seldjukids...

 

 

 

 

Et un autre hôtel de la chaine Aydin Bey...
Mer et soleil couchant!


 

mercredi

 

GUNAYDIN!

(jour  beau, clair)

et il fait très beau (27° dès 9h00!)

En route vers Konya, une pause technique au pied de falaises.

et le repas pris dans un ancien caravansérail Horozluhan.

l'ancien

 

 

KONYA

 

 

 

le moderne


 

 

La medrasa Kataray réservée aux études scientifiques et coraniques

 

Fermée par Atatürk car trop élitiste. Elle n'était fréquentée que par des privilégiés masculins...

Le turban sur la stèle indique la tombe d'un homme...
donc celle d'une femme en est dépouvue...



Ce dôme, autrefois ouvert, surplombe un bassin dans lequel se reflétait le ciel nocturne, ce qui permettait d'étudier l'astronomie...

Au début du XXème siècle, on apprenait à lire et à écrire dans une medrasa.


 

Nous voici à la Fekke Mevlana de Konya qui est un centre de formation de derviches tourneurs.

 

 

Ce site transformé en musée est aussi un lieu de pèlerinage.


 

 

On y trouve une mosquée et son pavillon des ablutions, les chambres (... les cellules) des derviches inaccessibles, car en travaux au moment de la visite!


Les boutiques à l'extérieur ressemblent à celles de Lourdes!

et le parking payant est bien (!) surveillé...


Et nous finissons la journée à l'hôtel Dündar où nous profitons d'une chambre près de l'ascenseur...

 

 

jeudi

 

C'est le chant (!) du muezzin qui nous a réveillé... à 5h30! Grrr! On se reposera dans le car puisque nous devons parcourir 150 kms jusqu'à Aksaray. C'est une route de plaine, rectiligne, qui semble interminable, bordée de cultures de betteraves, de pois chiches et de blé... et de tout jeunes arbres un peu chétifs grâce à la campagne de reboisement actuelle.

 

 

Nous voici au caravansérail (palais des caravanes) Sultanhani. Cela signifie "auberge du sultan".

C'est l'un des plus vastes caravansérails de Turquie ayant bénéficié d'une rénovation.


entrée de l'écurie
entrée de l'écurie

 

 

 

 

A l'époque, l'entrée unique etait gardée par un soldat. D'autres montent la garde sur les remparts et dans l'étable. Un percepteur encaisse la taxe (d'état) proportionnelle à la valeur des marchandises...

 

Le commerce s'effectue dans la cour intérieure.


 

 

Les étables à chameaux, où dorment aussi les employés et les ânes qui tirent les chameaux, car ceux ci n'ont aucun sens de l'orientation...


Quant au propriétaire de la caravane, il avait droit à une chambre avec hamam et toilettes. Celles des hommes et celles des femmes étaient séparées, bien sûr!

mescit = chapelle
mescit = chapelle

 

 

Nous approchons de Nevşehir (1200 m d'altitude)

 

 

Repas au Dede Effendi d'Ortahitsa où les cars de touristes se succèdent...


Ortahitsa
Ortahitsa

C'était pour nous préparer... car ensuite direction Göreme

on ne sait plus où donner du regard... et de l'appareil photo...

la sélection des photos a demandé un profond travail...



 

Nous déambulons en groupe sur le site. Chaque guide fait passer sa troupe par les points "obligés" qui sont des culs de sac... On fait la queue..., et encore la queue... pour entrer dans les églises (Elmali, Ste Barbara, St Onophorius) puis dans les cuisine et réfectoire...

 

Il y a aussi l'église Ste Catherine et la Saklikilise...

 

et nous parcourons la partie la moins "aménagée" du site...





On finit par s'arracher à ce spectacle...

et le car nous amène à l'hôtel Avrasya Hotel où nous attend une jolie chambre toute blanche... et des consommations à un prix exorbitant (4,7€ la bière!)

 

vendredi

 

une partie du groupe va survoler le site en montgolfière (150 € quand même) et nous reprenons la route parmi les multitudes de cheminées de fées...

dont un impressionnant dromadaire

à chacun d'imaginer à quoi ressemblent celles-ci...


Nous sommes dans la vallée de Zelve


 

 

Et cet année, c'est à Urgüp que nous visitons le magasin de tapis.

 

Certains cocons sont conservés jusqu'à leur métamorphose en bombyx qui pondent chacun 1500 oeufs pendant les 22 jours que dure leur vie.

 

le plus grand de ces papillons (le sultan bleu immense) vaut jusqu'à 120 000 €! les plus petits aux alentours de 300€.

 

Les cocons séchés pendant 2 ans fournissent 900 m de soie et d'autres séchés pendant 4 ans peuvent en donner 1500 m.


Les tapis de Cappadoce sont beige clair à petites fleurs (~2500€).

Les tapis turkmènes sont à dominante rouge, ceux de la mer Egée à dominante beige, les Hereke à dominante bleue. Les tapis Sivas sont fabriqués par des prisoniers (hommes)


Après le repas au "Cappadoce Inn" (yes!), nous descendons dans la ville souterraine de Kaymakli qui ne comportait initialement qu'un seul étage de caves et d'entrepôts. Puis, pour servir de cachette en cas d'invasion hostile, c'est une véritable ville qui a été creusée!

Un cireur de chaussures ambulant... joli modèle de créativité, encore!


La citadelle d'Uçhisar et ses habitations semi-troglodytiques...


les alentours du village de Göreme


A 18h00 nous nous installons au centre culturel (!). Nous sommes assis dans des alvéoles en étoile autour d'une piste circulaire. Il y fait une chaleur suffocante telle qu'un membre du groupe devra être évacué sur l'hopital le plus proche...

Le costume des derviches tourneurs est une ensemble de symboles:

  • le chapeau = la stèle funéraire
  • le manteau noir = le tombeau
  • la robe blanche = l'âme
  • la fourrure rouge à terre = l'esprit du chef des Mevlana

En plus des derviches tourneurs et de leur chef, il y a un chanteur et 4 musiciens. Les derviches entrent en silence. Puis s'élève le son de la flûte, suivi par le chanteur...

Ils font 3 tours de piste avec de multiples saluts au turban, la main sur le coeur. Tous sauf un, le chef, otent leur manteau noir.

Ils forment 2 arcs: l'intérieur symbolise l'assimilation de l'âme dans la matière, l'extérieur, c'est l'ascension.

Tous les instruments (flûte, cuthare, guitare, tambour) se mettent à jouer et les derviches commencent à tourner sur eux mêmes en un seul cercle tout en marquant des arrêts pour saluer le turban (c'est une représentation des planètes et du système divin). Puis c'est à chacun son tour de tourner, une bras vers le haut, l'autre vers le bas, pendant que les autres restent figés les bras croisés, mais aux épaules...

Au final, le chef tourne lentement en tenant le bord de son manteau.

 

Il nous est interdit de photographier pendant le "show" pour ne pas nuire à la concentration des danseurs.

Donc, 5 minutes de "danse" supplémentaires nous sont accordées pour brandir appareils photo et camescopes.

Le retour à l'hotel se fait sans le guide qui a accompagné notre "malade" à l'hopital en ambulance. Mais un membre du groupe, Gilles, prend sa place et nous fait une parodie très réussie!

 

A 20h15, nous repartons pour le dîner spectacle à proximité du fleuve Kizihrmak. Le décor extérieur est agréable mais le repas bien décevant. Le méchoui semble avoir bouilli, le dessert se réduit à 3 bouts de pastèque et les loukoums collent aux dents. mais les jeunes du groupe mettent de l'ambiance... ce qui donne soif. la première bouteille de vin local à 25 € est vite éclusée. Ils marchandent la seconde à 20 € et la troisième est bradée à 16 €... et c'est pourtant de la piquette, coupée en plus... mais ils ne goûtent plus rien...

samedi

 

Retour au sud par la même route qu'à l'aller... Le seul changement concernele restaurant de midi vers Konya, le Dermikiran: dans cette région "intégriste", on ne sert pas d'alcool! Mais nous pouvons admirer la préparation du yaran. C'est un yaourt à l'eau salée recouvert de mousse de lait battu.

Ici; comme en France, le permis de conduire est à points. Il en compte 100, mais un excès de vitesse coûte 20 points. Quand on tombe à zéro, on reste un an sans permis. L'alcoolémie tolérée est de 0,50 g/l. Après la guerre du Golfe, l'essence  a augmenté de 300%... malgré le faible coût du transport du carburant depuis la Syrie et bien qu'il existe de nombreuses grandes raffineries de pétrole purement turques... 

 

 

 

 

 

A 17h30, nous revoici à l'hôtel Aydin Bey d'Alanya où nous attend le "pot de bienvenue"!!! Nous allons faire trempette à la piscine, dînons puis rejoignons la chambre 2404 avec vue totale sur la mer.

dimanche

 

2 heures de trajet vers Antalya pendant lesquelles Bilgin nous instruit sur l'histoire et la géographie turques. Le quart de la population habite Istamboul, soit 20 millions de personnes sur 78 au totale!. C'est l'équivalant de la population grecque!

Istamboul s'est d'abord appelée Islambol (ville pleine d'islam).

Ankara tire son nom de la chèvre angora.

Et c'est Bizas qui a fondé Byzance.

Le terme empire byzantin est une invention des historiens. En réalité, c'était l'empire romain occidental.

 

Istamboul est établie sur les rives du détroit du Bosphore (= boeuf qui traverse) qui est une ancienne vallée fluviale envahie par la mer lors d'un seïsme. Il est profond de 50 à 60 m, long de 31 km  et large de 2 km.

 

Le détroit des Dardannelles (entre Marmara et la mer Noire) mesure 65 km de long.

L'emplacement de Troie n'y a été découvert que vers 1850 par Schillman.

Et nous revoila dans une fabrique de bijoux!

Nous passons une bonne heure à déambuler parmi les vitrines de bijoux.

Le palladium, l'argent et le cuivre sont alliés à l'or et donnent l'or jaune s'ils sont utilisés dans les mêmes proportions.

On obtient l'or blanc s'il y a plus d'argent et de palladium et l'or rose s'il y a plus de cuivre.


 

En plein après midi et grosse chaleur (35°) nous allons quérir la fraîcheur de l'eau à la cascade du Düden!


Puis nous allons à l'Atan Park Hotel dans Antalya pour un repas de poisson. Nous y avions déjà mangé lors de notre premier séjour. La conversation des touristes tourne autour des résultats d'un match St Etienne - Lyon...

 

 

 

 

En guise de digestif, c'est le défilé de mode au magasin de cuir avec participation active des boute-en-train du groupe!


 

 

 

 

Il nous reste ensuite peu de temps pour visiter Antalya, alors le guide décide de faire le tour de la ville en car! Ainsi, on passe devant la porte d'Hadrien à 50 à l'heure, juste le temps de remarquer que le sol a été protégé par une plaque de verre !

On est déposé sur la place de la République où trône la statue d'Atatürk, juste au dessus du port...

  le minaret tronqué (Kesik Minare)

 

  et il fait toujours aussi beau et chaud...

  Au cours de nos déambulations, nous découvrons une autre cascade (autre face de celle du Düden?)


Et c'est le retour à l'hôtel d'Alanya avec distribution des "cadeaux souvenirs" France Loisirs.

Il n'y a plus qu'à remplir les valises ... et à nous coucher tôt puisqu'on doit se lever vers 1h30 du matin!

Nous passons bien évidemment par la case duty free (achat de souvenirs divers tels que cigarettes et raki).

Nous prenons une boisson  au bar (réveil brutal: 8,40 lira, soit 4,67€ le jus d'orange!) avant d'acceder à la salle d'embarquement.

 

Et nous voici de retour à St Ex... à une heure où personne ne peut venir nous chercher. Nous prenons donc le Rhône Express pour lequel les billets sont vendus à l'intérieur de la rame. A l'arrêt  Vaulx - la Soie où nous avons une correspondance, le contrôleur n'est pas encore arrivé jusquà nous (très occupé à règler un problème avec un passager)... donc, nous descendons de la rame sans avoir acquitté les 13 euros (chacun)  du trajet! Ca nous aidera à surmonter la crise du retour!